SOS. La Marinière n’est plus de saison. Il faut le Savoir.
SOS. La marinière n’est plus de saison. Les pavés sont à l’heure sur la plage.
Un pavé dans la mare quand sa coupe pleine est italienne,
Un tailleur dans la poche quand couvre-chef dérive de Panama à la City,
Une broderie en point de file indienne, quand poussent en l’air les boutonnières,
Une liberté de Vendredi, quand le capitaine harbore Pavillon américain,
Une discrétion de bon aloi quand arrière garde Pavillon en Berne,
Une rigueur de Ponts bien chaussés, quand sous Mirabeau se coule douce la Scène.
SOS. La marinière n’est plus de saison. En brèves et notes, les pavés sont en grève.
On tangue, on chaloupe, on swing, le pas est à la course, le renvoi à l’ascenseur.
Valse dès l’aube, le réveil germanique, comme Ja tousse sans Wohl.
La Fiesta est dans la rue, l’heure espagnole n’est plus à la sieste.
Transports et Et moi attendront quand 600 millions de dossiers sont du Chinois.
Du travail à la chaîne, quand cliquète la machine et grippent les rouages.
D’un seul trait à la Russe, le débit est au rouge, comme le gros qui tâche est à proscrire.
SOS. La marinière n’est plus de saison. Les pavés sont sous le coude.
Noire est la veste, quand rame jusqu’à plus soif,
Evaporée est la robe, quand se noie dans un verre d’eau,
Blanche est la blouse quand rappelle au secours et bis le numéro.
Lourd est le sang d’encre, quand sèche au tambour, à la fenêtre close,
Le temps est à l’orage. Tout un temps pour des clous, un temps de chien pour rien.
La plage horaire est dépassée, le métronome est pendulaire.
SOS, la marinière n’est plus de saison. Les pavés sont rosés.
Parée pour la revue, plaquée à quatre épingles comme une affiche au mur,
Allez à la rentrée, le teint tire sur le gris. Partez, c’est prêt pour la course.
La vigie est en terrasse, le service sur le plateau, sur le coup de feu du midi.
Pas assez en douce, frappe la femme de plume, pour qu’en eau, forte ne se noie.
Au menu des jours, la matelote bien dans l’assiette, la nage est à l’écume,
Etre à la nasse s’accroche aux entre filets et plonge aux dernières nouvelles si elle tempête.
SOS. La marinière n’est plus de saison. Les pavés sont à points.
Comme coulée à pic, à point nommée tombe la phrase.
Dernier recours, ultime requête, ou simple procuration.
Aide-mémoire en trois parties, signal en convention,
Points de suspension, tirets et re-suspension.
Ti ti ti ta ta ta ti ti ti, quand ça lui chante,
Si tel est son bon plaisir avant qu’elle ne s’abime.
SOS. la marinière n’est plus de saison. La vogue est à galère.
Ti ti ti ta ta ta ti ti ti, comme coquillages et crustacés, hisse et haut.
Plus question de savoir si Petit Bateau qui va sur l’eau a des jambes.
Mais non, mon gros Béta, vous répondra Maman, Câline,
La marinière n’a plus de bras depuis qu’elle nuit de Chine,
Alpha danse le Tango avec Charlie, laisse tomber, Papa …
En Morse, c’est Mort. Du Rhum, des filles, les bars sont à la fête.
SOS. La marinière n’est plus de saison. Il flotte.
Carrés comme quotas, dans l’assiette, les poissons ne sont plus ronds.
Pauvre pêcheurs ! C’est faute de goût que de les repêcher dans les bars.
Au bout d’une ligne, comme fin de collection, c’est la saison d’avant.
Le grain gagne les petits ports. La poudre est de retour.
Même plus de saison, ma Bonne Dame!
Plus de Morue et Thon qui ne tiennent, il faut savoir digérer la nouvelle.
- Ce n’est pas parce que femme est crue, que les carottes sont cuites. Il faut le Savoir.
- Le sport rase moins bien la femme que le blaireau. Il faut le Savoir.
- La femme claque des talons pour une faute de trop. Il faut le Savoir.
- L’excès de gravité nuit gravement à l’équilibre. Il faut le Savoir.
- La femme en a ras le Flower Power. Il faut le Savoir.
- Les devoirs conjugaux s’éternisent quand la maîtresse a la main lourde. Il faut le Savoir.
- Gare aux billets. Ils sont d’humeur changeante, quand ils sont Cash. Il faut le Savoir.
- Le coup de la panne reste peu à craindre, quand de tête, les mots font le business. Il faut le Savoir.