Ce n’est pas parce que femme est crue, que les carottes sont cuites. Il faut le Savoir.
En matière d’hommages et histoire d’en faire tout un plat,
La moutarde qui monte, à vue de nez ne se commande pas toujours.
Les carottes ne sont pas cuites, quand la femme est crue.
Question d’entrée en matières ou d’encore plus à table,
De détails en menus, sous couvert de sommaires bienvenus.
Encore qu’à la carte, c’est subjectif, le soit tendre en subjonctif,
Comme une pièce de viande, bien en chaire parfois, et légère pour d’autres.
Homélie met l’eau à la bouche,
Surtout Composée sans queue, ni bille en tête.
Une question de cuisse on pourrait le penser ,
Juste avant de s’en griller une …
Une question de bleus ou pas, en matière plus crue,
A peine saignante en aller-retour ou trop saisie en à point et pieds liés,
Juste avant de prendre ses jambes à son cou.
Trop, c’est trop … C’est trop, pour l’instant présent,
Comme parfois pas assez, quand encore redemande.
A sa sauce, la femme déborde en ingrédients, comme du côté de son dressing,
Salée à l’envie, montée en mayonnaise,
Epicée au Moulin à Paroles et à Lettres à sa façon Daudet.
Encore comme pour l‘âne, la montée se discute…
Ce n’est pas de la tarte semble plus à propos.
Française, la langue est bien pendue, comme cochon sans dédit.
Le pied est à l’oreille, si elle compte à l’endroit, le même si à l’envers éprise,
Succulente, si elle réclame, voire Truculente, si rab elle redemande.
Jouissive, si hymne est né français, plutôt Bath, si c’est baise super bol,
Jubilatoire, si des livrées et marche pied, voire marche aussi avec Coïtus,
si ON, indéfini sans interrupteur, est US à l’anglaise.
Cool si ça baigne, plus hard si ça rame, la langue étrangère est introduite.
Orgasmique, si juste musicale. Orgasismique, si, O rage , stupeurs et tremblements,
Au 7eme ciel, en l’air elle est bien envoyée.
Fille de trop de la balle, si trop rebondie grimpe au rideau,
Voire Akrobat si fait bonne impression jusque dans l’épreuve.
De préambule à funambule en traits d’esprit, ou en corps de cordeau à cordoba,
La transition est souvent raide si manu militari est sa démarche,
Quand femme de plume le tout expédie sans souci de l’an 40 à bande passante.
Ravie, en dérobée pour baiser, en un sens immédiatement donné,
Tout comme « à la prochaine » n’exprime point pour autant parfait contentement.
Béate, si ceinte sous la ceinture, ni touche qui dérape,
C’est faute présumée, innocence assurée et acquittement en final.
Sportive , la passe comprend plus d’emphase et autres états intermédiaires,
De l’avant vers l’arrière et inversement, si les sens sont à ce stade permis.
Bref, la totale si pour conclure le plaisir est long, Come encore s’il court toujours.
La Femme de plume gratte , comme d’autres la barbe,
Quelques unes crachent à jets continus, mordent la feuille,
Griffent la page, jusqu’à noircir la vierge,
En prières agréés et réponses et bonne tenue souhaitées .
C’est bien de la veine, la bosse inspirée de l’écriture.
Celle qui tend le corps sage, en tension dramatique,
Celle qui peine à respirer et à peine récupérée repart de plus belle.
Droite sur ses 2 i, comme un s qui se tord en un corps de texte,
En rythme haletant, douce respiration, et tirades en longueur,
Interminables comme ses jambes à l,
Rebondies comme un q, jusqu’à l’ultime dénouement ,
Au point que g ait encore des choses à dire.
Encore et encore sur l’ouvrage, 100 fois remet le couvert,
Préfère par fois l’entrée et d’autres le dessert.
Comme de tout et de rien, de la pluie et du bon temps,
En bons jours, comme en mauvais, on s’introduit en un point au départ,
On enchaine très développés de sérieux arguments
Derrière à l’appui et pourtant tout autant en avant,
Pour conclure dans la foulée du pied en joyeuses exclamations !
Ou retour au point de départ, quand l’ouverture se présente en forme
Pour finir en question par « Tout va comme vous voulez » ?
Au pied de la lettre, enchainée avant ou après meilleurs sentiments,
Ce sont de la revoir les espoirs caressés ,
Qui sans sens sûr, en pensée directe s’exprimerait
En revue nue et autres délicatesse. Terre à terre, filtre l’homme poli,
Comme elle flirte en miroir…Suis je la plus belle ? …
Tout en cherchant tout deux pour un regard de travers
A voir au-delà, la première confusion.
De Marivaux à Mari couche toi là .
De ne rentres pas trop tard à où t’étais passé ?
C’est faute en langage ou écarts de conduite,
Un tournant dangereux, si femme au volant,
se pique de tout savoir à en piquer fard des hannetons,
Une simple danseuse, si homme à jupons
épingle les petites puces en guise de trophées.
De licence à licencieuse, la galipette est aisée où le jeu de mots est facile.
Madame est souple en écarts de langage,
Entre celui qui sonne en creux et celui en reliefs . Pour le reste, c’est tout un festin,
D’inavouables expressions des vers qui la rongent,
voire même fondus en son seing, si privé est l’accord.
Ne pas sauter le Pas, s’il vous y invite, serait bien criminel,
Sauter le Pas, s’il veut dire Non, à la porte, le serait tout autant.
Prêt à Tout pour lui plaire, ca c’est vraiment dur,
Un rien pour lui déplaire, ca c’est plus facile .
Pas du tout et son contraire, marche de concert.
Promis, c’est promis …craché c’est juré …il assure.
C’est tout naturel, elle le jure et ne crache jamais que le meilleur morceau,
Prends moi juste comme ça , lui reste de travers.
Le sens en la matière varie en genre, comme l’essence frivole à la pompe sportive.
- Le sport rase moins bien la femme que le blaireau. Il faut le Savoir.
- La femme claque des talons pour une faute de trop. Il faut le Savoir.
- L’excès de gravité nuit gravement à l’équilibre. Il faut le Savoir.
- La femme en a ras le flower power. Il faut le Savoir.
- Les devoirs conjugaux s’éternisent quand la maîtresse a la main lourde. Il faut le Savoir.
- Gare aux billets. Ils sont d’humeur changeante, quand ils sont Cash. Il faut le Savoir.
- Le coup de la panne reste peu à craindre, quand de tête, les mots font le busines. Il faut le Savoir.
- SOS. La Marinière n’est plus de saison. Il faut le Savoir.