La Bonne Parole, Volatile, se Disperse à Tire d’Ailes. Quoi que … Il Faille, le Savoir.
Savoir conter sur soi-même,
C’est Normale, pour Femme de Plume.
7 fois dans sa bouche, pour sa Langue,
12 fois de plus sur ses doigts en Alexandrin.
Sur 1 pied, l’égalité est douteuse à coup sûr.
1 coup de plus aux fesses,
Quand sabote Femme de Plume, en un malin plaisir.
22. Son compte est bon. V’la les flics,
Si le Q compte double comme au Scrabble.
Comme jamais et comme toujours, un mot de rien change le résultat.
En 1 clin d’œil de -, ou juste une larme de +,
Le sujet devient moins résolu.
Il faut compter avec l’autre. L’inconnue. Le X.
Si l’on n’y ajoute ni point, ni parenthèse qui ne tiennent,
Tout part de travers et dérive.
En Couille comme dirait Monsieur Houille pour un loup qu’il relève,
En Vadrouille quand comme dirait Dame La Mercière pour un fil perdu,
La conversation tombe au pif quand on s’y ballade les doigts dans le nez.
Les sens se multiplient, les contre valant double.
Ils tombent de haut, comme pieds dans les nuages.
Les longueurs s’étirent, paressent,
Naviguent de 1000 à 1852 sans détours.
Ils font débats, quand invitent au voyage,
Ils glissent en premier, comme peau en seconde,
Filent bon train quand l’allure est la bonne,
Gardent tenue ou partent en vrille, en humeurs passagères.
Les sens s’additionnent avant que de se faire la malle.
1) L’ouïe cloche, quand elle teinte en couleur,
2) Le nez creuse quand la question est dans l’air,
3) L’œil cligne du coin, quand le complice est dans le champ,
4) Le toucher coule quand ne flotte plus un soupçon,
5) Le gout doute, quand il est pris en faute,
Le 6eme boucle le bagage, s’enfuit en portant les jambes à son cou.
X) La parole n’a pas de sens. Elle conte pour autant.
Un drôle de numéro, pas même attribué lorsque personne ne décroche.
Elle sort du lot, et nous échappe avant qu’on ne l’attrape.
Multiple d’elle-même quand énumération s’impose,
La parole s’observe à la loupe quand, improbables, rencontres se télescopent,
Par autant de vecteurs, en un sens, indéterminés.
Aléatoire, en démonstrations et autres effusions,
A n’entendre qu’elle quand elle impose le silence,
A en perdre la voix quand tous les sens nous hurlent de la prendre.
Irrésolue, sans cesse, elle hésite en substance,
Entre se poser là ou d’ailleurs s’envoler de plus belle.
Tout et son contraire, Rien. La parole est infinie.
La parole est variable, comme nuage dans un t,
En des temps versatiles qui la composent.
Approximative en attributions, elle spécule douteuse,
Sur le temps qui fut, a été, était, est, sera ou même qui serait.
Tout aussi inconstante en valeur qu’on lui donne,
Qu’en celle qu’on reçoit, selon le sens qu’on lui prête,
Sans compter l’intérêt de la branche d’où elle tombe,
Arborescente par définition, saison après saison.
Ses temps sont comptés. La parole est limitée.
La parole caresse le sens du poil ou rebrousse en chemin,
Elle cerne son sujet, sans que fatigue ne la guette,
Noircit à l’envie ou passe à côté si elle est étourdie
Elle bataille ferme ou s’écrase un peu plus loin,
Cancane à bout portant si on lui cloue le bec.
Elle égratigne d’un revers et soigne au retour,
Quand éclaire ou réchauffe et tout bas souffle sur les manques.
Elle claque la bise dans un temps froid et sec,
A moins qu’en langage ne fleurisse et nous fasse rougir.
La parole tombe comme couperet ou fait voler une mouche,
Quand déchire le silence ou s’attrape au vol.
Elle tranche ou se coupe, à l’affut d’un bon mot,
Jusqu’à ce qu’en dents de scie s’émousse en bulles dessinées.
Elle se déforme au passage, en convictions se forge, en pépites se martèle,
De la pointe de la mine ou d’une voix caverneuse.
Elle sonne et trébuche, quand d’argent elle est question,
Puis alerte, se relève d’un verbe un peu plus haut.
Si le cœur lui en dit, la parole en douceur soupire ou se crashe et explose.
Elle respire d’une virgule. Parole, Parole.
Quand ça lui chante, Femme de Plume redouble l’entrain,
Le sens est dans l’air, comme du temps un parfum,
Comme un sillage qui reste quand elle passe trop vite.
Avec des si, elle détourne le dos. Avec des là, le remet à l’endroit.
Parole reprise, elle mixe à nouveau.
Parole, Parole change de sens et bis le refrain.
Ne comptez pas sur elle, innombrables sont ses sujets.
La bonne parole, volatile, se disperse à tire d’aile. Quoi que …Il faille, le Savoir.
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Nos suggestions à la carte, pour accompagner cette chronique (2ème volet de la quadrilogie sur le calcul et la parole) :
1) Au Diable l’Avarice, vous dira la Calculatrice. Il faut le Savoir.
3) La Critique est Facile, mais en Ignorant la Sauter n’est pas Aisé. Il faut le Savoir.
4) La Preuve par Deux marche aussi à l’Envers. Parole de pied ! Il faut le Savoir.