Il faut veiller au Grain quand Couacs gavent Femme de Plume. Il faut le Savoir.
Drôle d’oiseau, que cette langue là,
Où la plume attire d’aile même,
Du plus court chemin le mot le plus long ,
Et passe sans ambages de A à anticonstitutionnellement.
En matière de fables, comme de Fines Mouches,
Quelques pattes suffisent pour franchir le pas.
Pas de quoi faire la fine bouche, si la mouche est légère.
Hautes les jambes, et Bas les pattes, s’accordent
selon l’à-propos de la proposition, tout comme un ni oui, ni non,
jeté à la légère, s’attrape au vol selon le sens de la démarche.
La Femme de plume les a hautes, sur un Verbe perché,
Tout au coin de la bouche, Maîtresse de son plumage,
Encombrée en papier de ramage jusqu’au pied de la page.
Néanmoins, ne se mouche pas du pied, quand vers la démangent.
En matière de morale, La Fontaine,
Je ne boirai pas de ton eau, coule de sources sûres,
Comme autant de sornettes serpentent en ruisseaux.
En conduite, comme en débit, c’est affaire de Conteur.
Femme de Plume en fait rarement l’économie quand passe les fourches caudines.
Ne pas confondre Loi de Pareto et Loi de Pareo est de bon aloi.
Les heures de vol font différence quant à prendre de l’altitude.
Sur le vif, femme de plume saisie en plus simple appareil,
Sous tous rapports, est exigeante en matière de transports.
Clichés, tirages et meilleurs profils l’inspirent comme d’autres appels d’air.
Parfaite hôtesse survole aérienne les passages un peu lourds,
Bouscule les mots, sans que pour si peu ne se choque.
Elle exige plus d’instruction en guise de protocole,
Que de ne pas gonfler, avant que de sortir l’appareil.
De quel Pied à en Cyclopédique, le Duo est transport lyrique.
De Step danse à Fox trotte, l’ascenseur bloque parfois,
Sur d’autres origines, en Divine ou plus Humaine Comédies.
Tomber le nez dans le caniveau, c’est la faute à Rousseau,
Le nez dans la poussière, c’est la faute à Voltaire .
De Voler à Parano, c’est la faute de Rousseau,
De Voler à Volage, c’est les fautes de Voltaire.
En tongue comme en matière de langue, la maternelle est difficile,
Etre populaire, souvent l’alphabet fait trébucher. La marche est assez haute.
Pas un métier de vivre de ses charmes,
Encore que cela se discute, si la femme est publique.
Ses pieds, tous justes, à un « faut pas » près,
arpentent le trottoir pour mieux à l’aulne le mesurer,
sans aller pour autant jusqu’en Belle Plante, l’Alnus vulgariser.
Les « en-cas où » peinent où les « y qu’à pas » jaillissent,
Quand un mea culpa impromptu tire sur la sornette.
La digestion se doit d’être aisée en assimilation,
Bien qu’assez rebondie du côté du fondement.
Quant à être ou pas dans son assiette,
Sans fondement, l’humeur volatile est remise sur le tapis.
Cf. un rebondissement développé un peu plus bas aux seins d’autres Partis.
De rien que des Fables à tout un Scandale,
Le bât blesse, du côté des Affaires.
Petites et légères, elles restent d’un agréable commerce,
Grosses et fâcheuses, elles pèsent en balance
Sur l’extérieur d’un tout autre commerce.
De courses en tête à listes de commissions, surtout en ministère,
La femme d’Intérieur se doit d’être élastique, sans pour autant sortir les Charentaises.
Affaires, aussi de libre audition et de temps de pause.
Au Sol, tout en vrac à la va vite, si la feuille est dure de l’oreille,
Ou La, plus ordonnée, quant il s’agit de donner de sa voix,
Les notes sont mains courantes, sans que poule soit mouillée,
Pigeons ! voyage mal de concert avec interprétation qui pêche.
Il faut veiller au grain quand Couacs gavent femme de plume.
Il faut le Savoir.
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